En lisant Nietzsche (1)

« AURORE », Livre premier
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RAISON ULTÉRIEURE. — Toutes les choses qui vivent longtemps sont peu à peu tellement imbibées de raison que l’origine qu’elles tirent de la déraison devient invraisemblable. Le sentiment ne croit-il pas au paradoxe et au blasphème chaque fois qu’on lui montre l’histoire exacte d’une origine? Un bon historien n’est-il pas, au fond, sans cesse en contradiction avec son milieu?

Aurore, réflexions sur les préjugés moraux, Livre Premier, I, Mercure de France, volume 7, 1901, traduction par Henri Albert.

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